RTM, une web-radio passionnée et passionnante
Au cours de ma première année à l’EFJ Bordeaux, j’ai réalisé un stage immersif dans une web-radio girondine. RTM m’a accueilli pendant 2 mois dans leurs locaux. Retour sur mes premiers pas sur les ondes.
Opaline, stagiaire dans l’audiovisuel
Opaline doit, pour valider sa licence de cinéma audiovisuel à Bordeaux, effectuer un stage. Elle a choisi RTM et nous raconte son expérience.
Est-ce que tu peux me parler un peu des attentes de ce stage ? Qu’est ce que tu devais faire concrètement ?
C’était surtout par rapport à la programmation parce que c’est ce qui m’intéresse le plus. En vrai, j’avais pas forcément d’attente parce que Gérald (le maître de stage ndlr) m’a dit que je pourrais faire des trucs assez différents et que si je voulais, je pourrais faire une chronique, faire un peu animatrice. Mais en soi, ce qui m’intéressait le plus, c’était la programmation parce que je suis pas forcément à l’aise pour parler en direct. Après, vu que j’ai l’habitude d’entendre ma voix (Opaline est chanteuse ndlr), ça m’a pas dérangé d’enregistrer une chronique. Mais c’était surtout par rapport à la programmation du coup pour ma passion de la musique en général.
Comment as-tu découvert RTM ?
Sur Internet. En fait, quand j’ai cherché mon stage, j’ai dû taper Radio Bordeaux et j’ai trouvé comme ça.
Quelles étaient tes missions au cours de ce stage ? Qu’est-ce que t’as fait ?
Comme j’ai dit, j’ai fait de la programmation, des playlists… J’ai aussi participé au niveau du montage des émissions et le mixage. Et aussi ma chronique cinéma que je faisais chaque semaine. Je retraçais toutes les sorties de la semaine.
Qu’est ce que t’as appris ? Quel enrichissement personnel à découlé de ce stage ?
J’ai appris à faire de la programmation, à utiliser le logiciel parce que tout le monde ne sait pas utiliser un logiciel de programmation. J’ai appris comment fonctionnait une web-radio. Parce qu’en vrai, c’est pas hyper connu, je trouve.
Comment tu as trouvé l’équipe ?
J’ai passé plus de temps avec Gérald forcément, je pense que c’est un super tuteur qui met à l’aise et où t’as pas l’impression de faire un stage. En fait c’est tranquille, tu apprends des choses. C’est très pédagogue et c’est très posé, très compréhensif et il te laisse beaucoup de marge pour t’adapter: concernant tes horaires, concernant le télétravail. Et j’ai rencontré Emmanuelle qui fait l’émission du vendredi. C’est un accueil très chaleureux, très agréable: tout s’est bien passé.
Si l’occasion se représentait, tu pourrais refaire un stage dans une radio ? Est-ce que tu as bien aimé ?
J’ai bien aimé, franchement oui, si je pouvais, j’aurais bien aimé refaire un stage dans un truc peut être vraiment professionnel. Peut-être pas une association parce que c’est super de voir le côté plus professionnel et entreprise, ça serait cool.
Le jour où ….
J’ai participé à une émission de deux heures en live !
Retour aux préparatifs : deux jours avant, Gérald, mon maître de stage, me demande si je veux participer à la prochaine édition de l’émission Bleu Nuit de Gérard. Mission acceptée, je m’empresse de choisir mes sujets, de les écrire et de m’entraîner à les dire. Nous nous retrouvons donc le vendredi 29 avril. C’est un jour de studio, donc j’arrive dans les locaux à 9 h. Je passe la matinée seule, à répéter, à écrire des futurs articles et à chercher des idées pour ma prochaine chronique.
À 14 h, exceptionnellement, Emmanuelle ne fera pas son émission en direct pour cause d’absence d’invités. Une ancienne interview est donc retransmise. Le reste de mon après-midi est consacrée en grande partie à la recherche d’artistes à interviewer, mais aussi aux peaufinages de mes chroniques pour l’émission. Vers 19 h, Gérald et Gérard arrivent et mettent en place le studio dans une configuration ‘pour un direct’. Les pizzas sont commandées et arriveront pile-poil 5 minutes avant le lancement de Bleu Nuit, l’émission du vendredi soir de 21 h à 23 h.
Pendant ces 2 heures de live, j’échange avec Gérard sur les musiques qu’il passe, je présente mes chroniques (une sur le concert de Simple Minds à Bordeaux et l’autre sur le nouvel album de Florence and The Machine). À chaque chronique que je réalise, Gérald et Gérard me félicitent pour mon intervention : je n’ai pas bégayé et ma voix était fluide, agréable à l’oreille et le contenu, intéressant. Moi qui, justement gardais précieusement mes notes près de moi par peur de bafouiller, je me retrouve très fière de moi. Ce jour-là, j’ai appris à m’adapter aux changements de dernière minute, parler en direct et tout simplement à animer en partie une émission.
Annexe :
Compilation des interviews que j’ai réalisé :
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Voici quelques unes des chroniques que j’ai pu réaliser au cours de mon stage. Le choix du format, le contenu ainsi que le montage a été réalisé par mes soins :
Finalement, j’ai pu participer à une émission nocturne en direct avec d’autres animateurs :
Remerciements
Je tiens à remercier tout particulièrement Gérald, mon maître de stage, de m’avoir pris comme stagiaire, de m’avoir fait découvrir sa radio et d’avoir passé du temps à m’apprendre les ficelles de ce métier.
Je remercie également tout ceux que j’ai pu croiser durant ces deux mois : Emmanuelle, Elise, Gérard, Opaline, mais aussi les différents artistes que j’ai pu interviewer et grâce à qui j’ai pu apporter du contenu à la radio.
Je souhaiterais remercier Sybille qui nous a accompagnés dans nos recherches de stage et pour les entretiens.